La géante tâche aux dents effroyablement longues a suscité bons nombres de peurs autant chez les adultes que chez les jeunes empruntant les comics de leur aînés pour les lire tard le soir sous la couette. Si hier le monstre était sanguinaire en 2021 il est sous perfusion. Pour dire simple, Venom semble perdre en crédit au fil des films publiés par Marvel. Même le poster annonçant le premier film au Japon est plus impressionnant que le protagoniste dans l’œuvre elle-même.
En comparaison, sur le plan de la technique des effets spéciaux Carnage s’impose comme un vrai méchant. Sanglant, énorme, envahissant, dégoûtant voilà des attributs que son ennemi a perdu.
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Tout n’est pas à jeter pour le film réalisé par Andy Serkis, père de la Planète des Singes 2. En effet: le castings est brillant, nous avons eu le plaisir de voir des progrès dans le jeu de Tom Hardy dans son rôle et la présence de son ex-copine de fiction est appréciable. L’humour est toujours aussi nécessaire dans ce volet. La relation d’amour-désamour entre mes deux compères est savoureuse et fera rire tout le public.
Le film est étonnamment court: il dure environ 97min. Si le prix du ticket de cinéma n’est pas rentabilisé par les scènes d’action, il n’y a pas de temps pour l’ennui.
Pas de déception s’il n’y a pas d’attente, le Venom 'let’s there be carnage' ne remonte pas le niveau de qualité déflationniste du premier. Pour profiter de l’anti-héros la solution est peut-être de tester le jeu Carnage sortit sur PS en Septembre dernier…
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