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Récap de l'actualité économique de la semaine du 27/03/2023

Alix Bustarret

L'inflation ralentit à 5,6% en mars dernier, néanmoins les prix alimentaires continuent d’augmenter


Après avoir atteint 6,3% en février, l'inflation a baissé à 5,6% en mars, selon la première estimation de l'Insee : «Cette baisse de l'inflation serait due au ralentissement des prix de l'énergie», estime l’institution de statistiques.


A propos des prix de l’alimentation, ceux-ci restent croissant notamment à l’issue des négociations commerciales entre industriels et distributeurs. Ces discussions ont abouti à des hausses significatives des tarifs.


De son point de vue, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, espère à présent un reflux de l'inflation aux alentours de juin 2023. Pour le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, le pic de l'inflation sera atteint ce premier semestre, estime-il.



Une loi fixe un nouveau cadre de travail pour les enfants au Québec


Il n’était pas rare à Montréal de croiser des enfants de onze, douze ou treize ans derrière les comptoirs d’épicerie ou dans les rayons des supermarchés où ils rangent des cartons par exemple. Ces derniers vont disparaitre de leur poste de travail : le gouvernement québécois a en effet déposé un projet de loi fixant à quatorze ans l’âge minimal pour travailler.


Ce texte fixe à quatorze ans l’âge pour occuper un emploi et à dix-sept heures le nombre maximal d’heures hebdomadaires.


Encore l’un des rares provinces canadiennes où il n’y avait pas d’âge minimal requis pour commencer à travailler, le Québec légifère enfin. D’autres provinces comme la Colombie-Britannique, par exemple, avait relevé en 2021 ce seuil de 12 à 16 ans.



Cette tradition du travail des enfants est de plus en plus critiquée en raison du risque de décrochage scolaire. Néanmoins, c’est une région imprégnée de la culture nord-américaine qui valorise l’autonomisation des enfants à travers le travail, les jeunes Québécois, tous milieux sociaux confondus, sont depuis longtemps habitués à ces petits jobs leur permettant de gagner un peu d’argent de poche.



Les États-Unis prévoient des subventions aux véhicules électriques venant d’autres pays


Les subventions occupent une majeure dans le cadre du grand plan climat (IRA) du président Joe Biden. Il a été fixé et voté l’été dernier. Ces subventions doivent soutenir les ventes de véhicules électriques. Une part de la subvention prend en compte du lieu d’assemblage du véhicule lui-même, et une autre la provenance des matériaux nécessaires à la fabrication de la batterie.



Jusque-là, la subvention de 7 500 dollars visant à aider les Américains souhaitant se procurer un véhicule électrique uniquement de marque américaine. Elle va à présent pouvoir s’appliquer aux voitures contenant des composants japonais, a indiqué le département du Trésor le vendredi 31 mars. Vingt et un autres pays sont concernés par ces nouvelles dispositions. À terme, les marques d’automobiles de l’Union européenne pourraient aussi en profiter.



Le fondateur de la cryptomonnaie Terra a été arrêté au Monténégro


Il est l’un des fugitifs les plus recherchés au monde. Le Sud-Coréen Do Kwon, concepteur de la cryptomonnaie Terra, a été arrêté ce jeudi 23 mars 2023 au Monténégro.


Il a été immobilisé à l’aéroport de Podgorica, avec des documents falsifiés, estime-t-on. « Nous attendons une confirmation officielle de son identité », a énoncé Filip Adzic. La SEC - Securities and Exchange Commission - a inculpé en février Do Kwon pour avoir « orchestré une fraude de plusieurs milliards de dollars en actifs crypto ».


La chute de Terraform Labs et le crash de la cryptomonnaie Terra l’an dernier avaient fait perdre près de quarante milliards de dollars (soit trente-sept milliards d’euros) à des investisseurs, et avaient ébranlé le marché mondial des cryptomonnaies. La conception de Terraform Labs avait pour but de proposer une cryptomonnaie dite stable, ou « stablecoin », le Terra.


Selon la plainte de la SEC, Terraform et Do Kwon « ont à maintes reprises dupé les investisseurs » en disant qu’une populaire application coréenne de paiement avait utilisé la technologie derrière le Terra pour régler des transactions.



Le système de Terraform Labs « constituait simplement une fraude gonflée par un pseudo stablecoin algorithmique, dont le prix était contrôlé par les accusés, et pas par un quelconque code informatique », a expliqué un haut responsable de la SEC, Gurbir Grewal.



Alix Bustarret

 
 
 

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