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Jade Hestroffer

Récap de l'actualité économique de la semaine du 07/11/2022

Le groupe Meta se sépare de 13% de ses effectifs


Le géant des réseaux sociaux licencie 11.000 de ses salariés afin de réduire ses dépenses.

C’est la première fois que le groupe regroupant Facebook, Messenger, WhatsApp et Instagram lance un plan social de cette envergure. Depuis la pandémie, Meta avait effectué un nombre de recrutements considérables, portant le groupe à 87.000 salariés. Mark Zuckerberg, le PDG fondateur du groupe, annonce que cela est dû à un chiffre d’affaires bien plus bas que ses estimations. De plus, le groupe est touché par l’inflation, la hausse des prix de l’énergie mais aussi par le ralentissement du marché de la publicité numérique, qui est au cœur de son mode de fonctionnement. Meta fait aussi face à la concurrence de TikTok, qu’il subit de plein fouet récemment.


Seuls trois pays dans le monde sont épargnés par ces licenciements : le Sénégal, la République Tchèque et la Bulgarie. Aux Etats-Unis, les employés concernés par ces licenciements bénéficieront toujours d’un salaire pendant 16 semaines, mais aussi d’une assurance maladie prise en charge pendant 6 mois. En outre, les embauches seront stoppées jusque mi-2023, et les mesures d’économies sont maintenues.




La commission européenne et ses règles budgétaires


La commission européenne a rendu publiques ses orientations au sujet d’un nouveau pacte de stabilité, tandis que les contraintes budgétaires imposées aux membres de l’UE étaient critiquées depuis plusieurs années. Le pacte de croissance et de stabilité de l’Europe présenté mercredi promet de grands changements. Les principes du traité de Maastricht sont maintenus : la dette publique est toujours plafonnée à 60% du PIB et tout pays dont le déficit est supérieur à 3% du PIB risque une amende.


La nouveauté est que chaque pays doit définir lui-même sa trajectoire de réduction du déficit et de la dette. En effet, les états membres devront proposer un plan budgétaire mettant en place leurs trajectoires de dépenses spécifiques sur une durée de quatre ans. Plus l’état est endetté, plus il bénéficiera de flexibilité et de temps pour ajuster son budget. L’Italie et la Grèce, dont les ratios dette/PIB se situent au-dessus de 150% bénéficieront de ce traitement de faveur, mais seront en contrepartie plus contraintes dans leur engagement. Au sujet des sanctions, la commission européenne souhaite abaisser leur montant afin de les rendre plus réalistes. Souvent dans son histoire, l’UE aurait pu sanctionner des pays mais ne l’a jamais fait. La France en 2016, l’Espagne et le Portugal ou encore l’Italie en 2019, considérant que les effets auraient été similaires à ceux d’une bombe pour la stabilité de ces États. Or, l’objectif est plutôt de resserrer les liens de l’UE, ce qui explique ces nouvelles décisions.



COP 27 : le financement au cœur des débats


Cette question financière s’est imposée au cœur des débats au troisième jour de la COP-27. L’argent des pays du nord est au cœur des débats, les pays avancés ayant été ouvertement critiqués car leur aide se fait aujourd’hui majoritairement sous forme de prêts.


Les pays du Sud auraient, selon un rapport publié mardi, besoin de 2000 milliards de dollars par an pour financer leurs actions climatiques d’ici 2030. Ce montant servirait à baisser leurs émissions de gaz à effet de serre, s’adapter au réchauffement climatique et gérer les dommages. Les pays en développement devraient travailler en collaboration avec les investisseurs, les pays développés et les institutions multilatérales pour débloquer ces fonds. Le reste proviendrait de leurs propres fonds, privés ou publics. Le but est de réduire leurs combustibles fossiles mais aussi d’investir dans les énergies renouvelables et technologies bas carbone.


Le président du Sénégal et de l’Union africaine, Macky Sall avançait que les pays en voie de développement finançaient la plupart de leurs projets au sujet du changement climatique en s’endettant fortement. L’Afrique du Sud est le pays le plus émetteur de CO2 du continent africain. Il est également considéré comme le laboratoire de la transition énergétique des pays émergents. Son plan de « juste transition énergétique » a été dévoilé et sera financé à hauteur de 8,5 milliards de dollars par des États Occidentaux.




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