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Lucien Pellegrinelli

Pandora Papers : L’évasion fiscale de trop ?


Une enquête du Consortium international des journalistes d’investigations (ICIJ), a révélé les secrets fiscaux de 29 000 sociétés off-shore. Cela concerne 130 milliardaires, 300 responsables publiques ou encore 35 chefs d’état.



C’est le nouveau scandale d’évasion fiscale de ce 21ème siècle, qui dévoile à nouveau les secrets les mieux gardés des particuliers les plus fortunés et multinationales, afin d’éviter l’impôt. Même si ces affaires ne sont pas toutes illégales, les sommes perdues pour les états sont considérables. En pleine pandémie mondiale où les plans de relance entrainent des dettes publiques importantes, toutes ces sommes perdues entrainent un agacement général au sein des pays. Ce qui est d’autant plus surprenant, c’est que des hommes impliqués en politique participent à ces pratiques, entraînant ainsi des soucis d’éthique majeurs concernant les dirigeants de ce monde.


Des noms qui interrogent beaucoup

Sur cette liste des personnes concernées, le nom de Dominique Strauss-Kahn, l’ancien ministre de l’Economie et des finances sous le gouvernement Jospin, ou encore le directeur du Fond Monétaire International en 2007. Son nom sème le trouble. L’ancien homme politique français aurait installé le siège de son entreprise dans la zone franche de Casablanca, afin de profiter d’une fiscalité avantageuse. D’après des études chiffrées, cette opération lui aurait fait éviter une imposition de 6 millions d’euros entre 2013 et 2018. Cependant, DSK nie toute solvabilité de cette enquête.

On peut également citer l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, qui lui aussi aurait bénéficié d’une société offshore afin d’acquérir un immeuble de bureaux, tout ça en économisant 400 000 dollars d’impôts.



Des solutions sont-elles possibles pour remédier à ce phénomène ?

Comme l’a sous-entendu le ministre de l’économie et de la relance Bruno Le Maire : « L’exemplarité fiscale est la clé de voute de la confiance dans les institutions », et s’est dit « choqué » par les révélations des Pandora Papers.

Finalement des Panama Papers aux Swiss leaks ou encore les Paradise papers, aucuns de ces scandales d’évasion fiscale n’auront repoussé les plus fortunés de ce monde à utiliser ce genre de méthode. Pour lutter contre ce problème majeur, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), prévoit de faire adopter un taux d’imposition minimum mondial de 15%. Ce sujet sera mis sur la table lors du G20 à Rome qui se tiendra le 30 et 31 octobre, où seront réunis les 19 états les plus riches du monde, ainsi que L’Union Européenne. Affaire à suivre.

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