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Le Canari

Le MUN, un premier pas dans le monde de la diplomatie

Il y a quelques temps se tenait, à Londres, un important événement pour beaucoup d’espoliens : le WESTMUN.

Clara Didier, L1 responsable du voyage, a partagé son ressenti sur cet entraînement majeur :

« Le MUN, c’est avant tout chose un moyen de se connaître soi-même et de s’améliorer, de repousser ses limites. Parler devant des inconnus, la plupart du temps dans une langue étrangère, s’avère très complexe. On peut être timide, introverti, ou seulement craindre de ne plus trouver les mots, de bégayer jusqu’à ne plus se faire comprendre. Parler devant un public, peu importe notre caractère et notre aisance, est toujours difficile. Alors, devoir représenter un pays avec une opinion stricte, devant une foule venue spécialement assister au débat, est un exercice formidable pour s’habituer à exprimer son point de vue ».

Malheureusement, quelques problèmes ont assombri le tableau. Notre espolienne regrette principalement le manque d’organisation, qui a ralenti le système de communication entre les étudiants. Pas assez de personne pour permettre l’échange des messages a considérablement ennuyé chaque groupe, qui perdait ainsi du temps à attendre les mots de leurs partenaires. Le retard de plusieurs delegates a également causé du souci aux participants, qui devaient parfois attendre jusqu’à une heure les retardataires, avant de finalement pouvoir commencer le débat.

Malgré cela, le voyage a été une expérience plus qu’enrichissante pour les participants. Non seulement il leur a permis, une nouvelle fois, de voir le fonctionnement d’une organisation telle que l’ONU, mais ils ont pu également prendre position pour leur pays de façon très différente. Clara a ainsi pris parti pour le droit des femmes le premier jour, avant d’aller à l’encontre même de cette idée le second jour, car elle représentait le Maroc.

Au final, le WESTMUN n’est qu’un premier pas vers d’autres débats plus grands, mieux organisés. Nos espoliens attendent déjà le prochain !

D’ailleurs, Solène Bourcier, elle aussi en première année à Espol, se prépare pour le AUCMUN, qui aura donc lieu à Amsterdam, du 13 au 15 avril. Pour son tout premier MUN à l’étranger, elle s’est confiée sur son appréhension grandissante et sa préparation à l’événement.

Débattre et partager son point de vue devant une assemblée d’inconnus est sa plus grande préoccupation. Même si elle a encore du mal à gérer son stress, notre espolienne est bien décidée à donner tout ce qu’elle a pour réussir sa prestation.

Ce qui l’a encouragé à s’inscrire au MUN malgré sa timidité ? C’est l‘envie de rencontrer de nouvelles personnes, de socialiser à l’internationale, tout cela en acquérant des compétences diplomatiques, qui lui seront utiles pour le monde professionnel.

Pour se préparer à cette expérience, il faut « simplement » prévoir ses positions papers, ce qui prend beaucoup de temps. Ce travail de longue durée est le seul moyen d’assurer son débat : il s’agit en effet de rédiger la position prise par le pays que l’on représente, afin de déterminer quelles interventions on peut effectuer, et quels problèmes majeurs sont au centre de la discussion. Cela paraît simple, mais c’est ce morceau de papier qui donne confiance à certains participants, car c’est en lui que reposent leurs idées et leurs arguments. Il permet aux étudiants, peut-être plus timides que d’autres, d’être plus assurés grâce aux poids de leurs mots.

A suivre dans les prochains articles, l’ESPOMUN !

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