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Aurore Sezille

L'abaissement du droit de vote



L'abaissement du droit de vote

Le droit de vote à 18 ans est maintenant un droit instauré depuis 1974, mais ce droit tend encore à être discuté et cela même 47 ans après.

Cette question est d’autant plus d’actualité à l’aube des élections présidentielles. Cette problématique n’est pas née en France. En effet, de nombreux pays européens ont déjà pu mettre cette modalité de vote en place. C’est le cas par exemple de la Grèce ayant instauré le droit de vote à partir de 17 ans depuis 2016.


Les partisans de l’abaissement électoral ainsi que leurs motivations

L’une des premières partisantes du droit de vote à 16 ans est Anne Hidalgo (PS), se présentant aux élections de 2022. Si elle est élue, elle compte fortement réformer ce droit de vote dans un objectif de vue sur l’avenir. Elle considère les jeunes comme étant les plus concernés sur les décisions à prendre car elles influenceront leurs avenirs.


De plus, les parties gauchistes sont pour cet élargissement du droit de vote qui rendrait possible un accompagnement des premières expériences électorales comme cela est le cas aux Etats-Unis. Et ainsi d’impliquer les jeunes plus tôt au sein de la vie politique.


Une proposition de loi déposée par le député François Jolivet allait dans ce sens en proposant une loi sur l’abaissement du droit de vote, de la responsabilité pénale ainsi que du permis de conduire à l’âge de 16 ans. Cette proposition du 24 octobre 2021 ayant été écartée par la majorité.


Certains estiment que cela permettrait de lutter contre l’abstentionnisme omniprésent depuis quelques années. Cependant pour lutter efficacement contre ce mal de la démocratie, il faudrait à côté de cela mettre en place dans les écoles des formations sur les enjeux électoraux et le fonctionnement démocratique.


Les enjeux écologiques sont aussi abordés, concernant plutôt les futures générations que celles actuelles est l’un des arguments en faveur au droit de vote à 16 ans, qui permettrait aux principaux concernés de décider de leur avenir par rapport au réchauffement climatique.


Cette idéologie d’abaissement électorale est fortement défendue par les parties de gauche mais plutôt impopulaires des autres parties.



Notre président actuel n’est dans les faits pas totalement contre cette idée. Il a d’ailleurs pu l'abordé au cours de l’année 2019, ne se disant pas opposé a cette mesure, à la condition que la jeunesse vote massivement aux élections européennes ainsi que municipales. L’objectif étant de montrer que les jeunes de 18 à 25 ans ont “une conscience politique aiguë”. Malheureusement, un abstentionnisme de 87% des jeunes a été estimé aux élections régionales. Ce qui ne tend pas en faveur de l’abaissement de la majorité électorale.


De plus, la proposition du Député Olivier Jolivet a été vite écartée par le premier ministre estimant que déjà la majorité des jeunes âgés de plus de 18 ans n’utilisaient pas fortement ce droit de vote, et qu’il devait d’abord inciter ces jeunes à aller aux urnes avant de prévoir de telle mesure.


La réticence de certains protagonistes

Certains partis de droite eux sont fortement opposés à cette idée comme peut le souligner les propos du maire de Perpignan qui juge ces propositions “stupides”.


De plus certains partis sont contre cette idée estimant que la majorité des jeunes tenterait de voter à gauche. Une étude est pourtant venue démontrer qu’il n’y avait pas un attrait éclatant de la gauche auprès des 18-29 ans.


Toujours dans ce sens beaucoup ont relevé le fait que les jeunes ne sont pas forcement dotés de la maturité suffisante pour exercer leur libre arbitre.


Rien ne s’oppose réellement à cet abaissement du droit de vote, mais il faudra sûrement attendre le prochain quinquennat pour voir soit une véritable évolution ou bien une continuité du droit en vigueur actuel.


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