Cet article ne peut que commencer par un aveu d’échec, non tant par désillusion que par honnêteté intellectuelle. En effet il serait présomptueux de prétendre ici réaliser de manière complète et définitive l’établissement de ce que nous appellerions, bien modestement, la cartographie de l’immédiat d’une jeunesse qui ne cesse de clamer à haute voix son refus de tout quadrillage et de toute appartenance trop restrictive. Du reste, il est à penser qu’une telle entreprise de topographie des humeurs est impossible, tant son objet d’étude chercherait irrémédiablement à s’extraire de celle-ci – et y réussirait. Demain, les individus qu’elle croyait tenir immobile dans ses précieuses catégories, fixés dans des tableaux et des colonnes de chiffres, changent d’avis ou se font remplacer – et l’établissement de ce château de carte statistique sera à recommencer.
Enfin, évoquons les méthodes utilisées pour véhiculer nos arguments, afin d’en mieux discerner les limites ; outils qualitatifs et quantitatifs, en fait articles de presses, micro-trottoir et sondages, dont ces derniers, nous dit Pierre Bourdieu, ne sont qu’un « artefact pur et simple », destinés à fabriquer un « effet de consensus » au sein d’une population dont la pluralité défie toutes homogénéités ; non qu’il ne nous faille plus user de tels instruments, mais qu’à l’aune de nos regards une suspicion à leurs encontre s’aiguise. Sont-ce les méthodes de sondages utilisées, le choix des questions posées, les délimitations géographiques et sociales des panels interrogés, la franchise dans leurs réponses ; tout est à mettre sous le joug du doute en tant que ces micros-choix portent intrinsèquement en eux une influence politique, bien qu’ils s’en défendissent.
Roulez, Jeunesse
Ils étaient au dernier recensement 9,2 millions, soit à l’époque 13,7% de la population totale à résider en France au 1er Janvier 2019 ; les 18 – 29 ans ; qui représentent la jeunesse. Cet article est une tentative de saisir les contours, souvent flous, de cette jeunesse et de s’interroger plus particulièrement sur sa relation avec le politique.
Comment cette jeunesse est-elle perçue dans la société Française d’aujourd’hui ? Beaucoup d'étiquettes circulent à son propos, parfois élogieuse et parfois comminatoires. « Génération de fainéants », de pourris-gâté ou d’assistés ; « Génération sacrifiée » sur l’autel des nouvelles technologies, des plâtres pas encore secs d’une éducation jugée trop laxiste, ou d’évènements exogènes qui les entravent – entre autres choses, l’épidémie de covid, le(s) terrorisme(s), un changement climatique à venir ; « Génération courageuse » enfin, pleine d’espoir, avide d’action, réformatrice voire carrément révolutionnaire, ou bien, avec une apparente contradiction, conservatrice de valeurs qu’elle tient pour fondamentales.
Le mot est lâché : contradiction. Morcellement des opinions, fragmentation des aspirations, éclatement des idées, dissension des luttes ; la jeunesse n’est pas unanime, elle n’est pas un bloc d’individus dont il serait possible de prédire à coup sûr les comportements. C’est ce qu’ont montrés Frédéric Dabi et Steward Chau dans leur étude intitulée La Fracture, dont le sous-titre donne le ton : « Comment la jeunesse d’aujourd’hui fait sécession ». Sécession avec le reste de la société certes, mais aussi, ne nous méprenons pas, avec elle-même.
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La Jeunesse aux urnes ?
Elle a le regard un peu perdu dans son sweatshirt blanc cassé, les yeux qui divaguent, les bras qui balbutient, lorsqu’elle répond dessous son masque au micro qu'on lui tend : « J’ai aucune idée, je suis pas encartée politiquement, donc euh… je compte pas voter en fait ». Ainsi, une jeune inconnue qu’un journaliste questionne, au hasard d’un sondage de rue, sur son vote aux élections régionales et départementales de Juin 2021 .
A ce propos, au moins est-elle la seule des sondés à répondre avec franchise sur sa non-intention d’aller aux urnes. La majorité se fait plus évasive, répond par circonlocution des « peut-être » qui éludent la question. Mais ces timides témoignages ne font pas exceptions, ils « prouvent par induction » dirions-nous non sans guillemets, une tendance que les outils quantitatifs attestent pourtant : ainsi selon une enquête de l’IFOP, 84% des 18-24 ans ne se sont pas déplacés pour se rendre aux urnes lors des dernières élections régionales et départementales. A titre indicatif, cette tendance d’abstention a augmentée de 8 points de pourcentage depuis la tenue de ces mêmes élections en 2015 pour la même catégorie de votant en question.
A cette époque, sans aucun autres indicatifs, on eut pu dire que les jeunes avaient massivement boudé le scrutin ; ce serait cependant oublier que ces élections ont été marquées par un désintéressement général de la population, et pas seulement de la part des 18-25 ans. Du reste, la participation à ces élections ; qui n’ont jamais enthousiasmées les français autant que l’eussent pu faire les élections présidentielles ; a été considérée d’une manière générale comme atteignant « un nouveaux record d’abstention ». Ainsi, la jeunesse n’est pas la seule à blâmer pour son manque de rigueur à la participation démocratique.
Portons sur d’autres rivages nos regards scrutateurs. Quid des présidentielles, élections dans lesquelles la participation est traditionnellement considérée comme plus forte de façon générale .
Selon l’INSEE en 2007, 10,8% des personnes inscrites aux élections présidentielles, âgées de 18 à 24 ans, se sont systématiquement abstenues de voter. Ce chiffre, pour une tranche d’âge identique, lors des présidentielles de 2012 connait même une augmentation de 5,8 points de pourcentage. Loin de s’inverser, la tendance s’est maintenue en 2017, où 19,4% des 18-24 ans ne se sont pas rendus aux urnes, ni au premier ni au second tours. En cela les jeunes accompagnent un mouvement plus général, celui de leurs ainés ; cependant, il n’en reste pas moins que grandit un certain désintérêt de la jeunesse pour la participation à la démocratie représentative.
Tendances des opinions
Et pour qui votent les jeunes lorsqu'ils ne s'abstiennent pas ? Comment s’épanouissent-ils sur le spectre politique contemporain, si jamais ils s’y retrouvent ?
« Exclusif », titre sans ambages France Inter pour la présentation d’un récent sondage commandé à l’Ipsos : 87% de jeunes interrogés (entre 18 et 29 ans) estiment avoir l’intention d’aller voter. Retour en grâce des élections ? Gardons-nous de telles conclusions par trop hâtives. A regarder dans le détail de l’étude, ceux d’entre les jeunes sondés qui répondent positivement à l’appel des prochaines présidentielles sont majoritairement urbains, de surcroit « des diplômés, issus de familles de classe moyenne ou supérieure ». Le reste, habitants ruraux, issus des familles plus modestes, n’ayant pas nécessairement l’opportunité de faire des études, se dit moins préoccupé par la tenue des élections que par leurs (sur)vies professionnelles. « C’est dur d’avoir 20 ans en 2020 » affirmait Emmanuel Macron ; certes, face aux crises économiques et sociales, n’est pas politisé qui peut.
Quant à la question de savoir pour qui iront-ils voter, le constat de l’étude interroge. Ainsi « La capacité des candidats à répondre aux attentes des jeunes », sur une échelle de 1 à 10, surprend par une mosaïque de coudes-à-coudes, les professionnels de la politique politicienne semblant « se bousculer au portillon » des isoloirs. De ce sondage, il apparait que l’actuel président Emmanuel Macron enthousiasme le plus, à 4,2 points obtenus. Derrière lui ex-aequo le Républicain Xavier Bertrand et l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon, avec 3,9 points de sympathie. A 3,8 points sont la conseillère régionale des Hauts-de-France Marine Le Pen et le député écologiste Yannick Jadot.
Tâchons d’éparpiller un peu plus les chiffres précédemment cités, en vertu de la proposition selon laquelle la jeunesse n’est pas unitaire. A ce titre une ligne de rupture semble se dessiner entre les 18-24 ans et les 25-35 ans. Les premiers semblent se reconnaitre d’avantage en la personne d’ Emmanuel Macron, là où les seconds lorgnent vers le vote du RN. Selon Frédéric Dabi, un tel clivage s’expliquerait en partie en ce que les plus jeunes des jeunes restent majoritairement éloignés du marché de l’emploi, étudiant pas nécessairement précarisés. A l’inverse, leurs ainés essaient de s’insérer sur le marché du travail ou de tenir bon dans une situation marquée par de fortes crises économiques et sociales.
La parole et le vote
L’action peut, ce me semble, être considérée comme une forme de proposition d’opinion. Agir c’est affirmer. Cependant l’inverse n’est pas vrai ; ne pas agir n’est pas ne pas affirmer, mais bel et bien soutenir quelque chose, et non pas se prémunir de formuler une opinion ; l’indifférence est un choix et en tant que tel a ses conséquences. Appliquons ceci à la participation électorale : ceux d’entre les citoyens qui ne votent pas, dans la mesure où voter c’est affirmer une position, affirment quand même une position, une affirmation de la non-position dirions-nous. Il eut été possible de mesurer cette dernière si le vote blanc était considéré ; mais ne l’étant pas, l’inconnu subsiste. Qu’affirment alors les jeunes aux élections, lorsqu’ils ne s’y rendent pas ?
Aux travers des chiffres de participation électorale, voyons-nous poindre un mouvement d’affirmation de désintérêts, une indifférence grandissante qui confine quelque peu au « Je préfèrerais mieux pas » de Bartelby. Car le scribe de Melville n’est pas celui qui s’énerve de son poing levé, qui de rage fracasse toutes les cloisons, fait venir à lui les réponses violentes d’un système contre lequel il conspire la mise à mort ; à l’instar de Bartelby, la jeunesse (si tant est que quelque chose derrière ce signifiant s’y loge) exprime d’une façon générale non une haine mais un détachement, une sublime indifférence qui lui fait porter ailleurs son regard sur la chose publique… car il ne faudrait pas se hâter de tirer pour conclusion que les jeunes, tels qu’ils sont, n’en ont rien à faire de la politique: nous verrons que cette dernière, si elle reste au cœur des préoccupations de la jeunesse, connait des formes d’incarnations tout à fait différentes que les traditionnels engagements d’antan ; de surcroit, l’action politique circule de façon nouvelle au grès des développements techniques qui participent à leurs tours de leurs mutations.
La politique est ailleurs
Un témoignage fort instructif que l’on peut retrouver dans le journal Le Monde du jeudi 7 octobre : « C’est la bataille de l’imagination qui m’intéresse. Et cela passe notamment par la nécessité d’agir avec ma communauté d’amis, ma génération, mon quartier. Il faut occuper le terrain, l’espace. Manifester, créer des lieux et défendre ceux qui sont menacés ». Imagination – circulation ; c’est autour de l’articulation de ces deux mots d’ordre que semble se caractériser l’engagement politique de la jeunesse dans la France contemporaine.
Premier point : l’imagination. Celle-ci n’est pas ici à entendre comme synonyme de chimère, mais se rapproche d’avantage de la création, de l’invention ; ainsi tandis que la jeunesse éprouve un certain intérêt pour la politique (comme théorie et action dans un sens abstrait), elle se détache et se désintéresse des politiques – le politique comme incarnation, aux travers de figures bien réelles comme des institutions, des partis, des corps. L’imagination est alors pour la jeunesse l’espoir d’entamer un brouillon de dispositions nouvelles du pouvoir, qui accorderait plus de place à leurs préoccupations au sein de l’espace social.
A ce titre, ce sont bien les modalités actuelles de la structuration institutionnelle du pouvoir politique que les jeunes jugent en majorité « obsolètes » : « Je n’arrive pas à me retrouver dans les propos des responsables politiques », confie au Monde une jeune étudiante en BTS.
Dans le viseur : la démocratie représentative. Une des raisons avancées : manque d’efficacité. Car c’est bien autour de la question de l’efficacité, ou plutôt du manque d’efficacité ressentis, que se consolide l’engagement politique de la jeunesse. Ainsi est en partie expliqué le désintéressement de la jeunesse aux votes ; et le manque d’envie n’en n’était pas la cause, mais un effet. L’envie cependant, loin d’être assainie, se redirige ; l’engagement politique de la jeunesse se repense, s’élabore, tente de trouver des formes nouvelles qui puissent lui correspondre.
De la circulation
Cette imagination nous amène au second point de ce que nous estimerions être l’engagement politique de la jeunesse : la circulation. Par circulation, nous entendons designer toute action effectivement réalisée qui s’organise en système de façon à envahir l’espace dans lequel elle s’inscrit. Cette circulation, loin de l’immobilisme, s’articule dans son environnement en une mise en réseaux et un établissement des flux d’informations entre eux, l’élaboration de points de connectivités qui par effet de signes se renvoient les uns aux autres pour former un système circulatoire qui meurt de ne pas constamment s’alimenter de données nouvelles, de ne pas se transformer lui-même ou l’espace dans lequel il s’éprend. Ajoutons enfin que la circulation présuppose l’invention et le développement de nouveaux canaux circulatoires (l’« imagination » précédemment évoquée).
Les actions de circulations, ce sont notamment, mais pas seulement, les efforts de militantisme sur les réseaux sociaux ; sur de telles canaux d’informations il apparait nécessaire pour se distinguer d’un flux de notification incessante, de participer soi-même à l’élaboration de celui-ci ; ainsi les publications doivent se multiplier, les partages, les commentaires, les chaines de discussions ou de clashs, les « hashtags » nécessaires pour rentrer dans l’empire de la majorité visible, la tentative d’être à tout prix un contenu viral ; L’ information des réseaux sociaux a une grammaire particulière, propre à l’espace dans lequel elle se déploie.
Ainsi n’être pas actif sur les réseaux sociaux, par une étrange dissociation du réel, c’est n’être pas actif dans la vraie vie, et la participation à cette dernière est désormais inutile pour l’action politique si elle ne s’accompagne pas d’une présence obligatoire dans son double numérique, qui, loin de l’annuler, le présuppose désormais.
Les politiciens l’ont bien compris : pas un d’entre eux qui n’ait ses « pages officielles » sur les réseaux qui rythment le quotidien de la jeunesse. Trouble du réel : les politiques lancent des codes, des signes, des éléments d’appartenances pour les individus qui se trouvent sur les réseaux sociaux, et à eux seuls destinés, pour qu’ils puissent s’y reconnaitre comme membres d’une même communauté. A voir exemplairement la rencontre du président Français avec Mcfly et Carlito, figures du web, rencontre qui totalise à elle seule plus de 15 millions de vues à ce jour.
Mais la circulation ne se définit pas uniquement par les réseaux sociaux ; ce sont aussi les manifestations du rue, les actions publiques, où les slogans se crient, les tracs se distribuent dans la foule, les chansons envahissent l’espace sonore, les pancartes aux langages politisés se dressent, où les auto-collant, les affiches de campagnes ou autres symboles de mouvements politiques se dispersent comme autant de carte de visite sur les « mobiliers urbains », comme un bateau laisse derrière lui de vastes trainées d’écumes qu’indiquent de son passage.
Il n’est cependant pas nouveau que la jeunesse militante affiche de ses opinions dans l’espace publique qu’elle prend alors d’assaut. Un des exemples récents les plus significatifs est à retrouver dans le logo « Phi » que les partisans de Mélenchon, alors candidat à l’élection présidentielle de 2017, avaient disséminé dans les zones urbaines pour former un véritable régime de signes.
Durant cette même campagne, d’autres efforts de circulation avaient été mis en œuvre, incarnés par les jeunes « marcheurs » d’E. Macron, puis ses JAM, représentant d’une partie de la jeunesse militante : de par son âge, son manque d’expérience aux affaires publiques, une imagination à repenser les pratiques politiques (porte à porte, tracs, réseaux sociaux), une volonté d’action, sa disposition de sigles pour circuler et faire connaitre le mouvement dans l’espace publique.
Actualité en deux temps
Quels pourraient être les efforts circulatoires qui aujourd’hui se déploient dans les zones publiques, à quelques mois à peine de la présidentielle de 2022 ?
Nous pourrions identifier notamment la multiplication urbaine des militants de la « Génération Z », se présentant comme un collectif de soutien à l’ éventuelle candidature du journaliste Éric Zemmour. La comparaison avec les « marcheurs » est facile : les actions de cette jeunesse passent par la diffusion massive des interventions télévisées de leurs candidats et de ses idées sur les réseaux sociaux, les collages d’affiches dans les rues des grandes villes, les manifestations de soutien à son encontre, notamment lors de ces jugements judiciaires.
« Pour nous qui déplorons depuis longtemps le long déclin de notre famille politique l’espoir renait enfin ». Un « espoir » qu’incarnerait selon eux celui dont le nom est de plus en plus plébiscité dans les sondages d’opinion en vue de la fonction présidentielle. Difficile d’affirmer avec certitude le nombre de ces sympathisants ; dans une tribune du Point vieille de plus d’un mois, ils se disent « 18 000 jeunes » ; nous ne saurions évoquer avec certitude l’évolution de leurs mouvements: à ce sujet les études manquent, les chiffres se font rares. Mais une certitude prévaut: le polémiste plait à une certaine partie de la jeunesse qui ne se sent plus représentée par les partis traditionnels.
L’étude La Fracture de Fréderic Dabi met en avant une préoccupation qui apparait centrale pour une partie de la jeunesse : l’écologie. Ainsi la circulation de l’engagement politique de la jeunesse se caractériserait de nos jours, en partie, par une appétence pour la cause climatique, thématique de plus en plus alimentée ces derniers mois par les travaux de chercheurs du monde entier, notamment par la publication du dernier rapport du GIEC le mois dernier. Ces études scientifiques, et les discussions médiatico-politiques qui en ont découlées, favorisent le caractère circulatoire de ce thème dans l’espace publique. L’envahissement de la circulation dans l’espace publique montre tout à fait que celui-ci n’est jamais rien qu’un enjeu de luttes politiques, de batailles plus ou moins cachées et disparates, mais bien réelles ; ainsi par exemple les affiches hier collées sont par d’autres demain déchirées, les graffitis recouverts, les murs bariolés aux vives couleurs des tendances politiques.
Il semble cependant que la jeunesse n’ait pas eu besoin des publications scientifiques récentes portant sur les effets du réchauffement climatique pour s’alarmer de celui-ci. La jeune militante controversée Greta Thunberg a pu participer à cet élan. Celle-ci s’était faite remarquée en 2019 lors d’un discours prononcé à un sommet des Nations Unies, discours dans lequel elle entendait incarner une jeunesse militante et écologiste afin de mieux jeter l’opprobre sur les dirigeants mondiaux, jugés de sa part inactifs. La jeune suédoise incarne une des lignes de rupture entre la jeunesse et le reste de la population, comme le souligne les auteurs de la Fracture. Non que la jeune femme fasse l’unanimité auprès de la jeunesse, mais à tout le moins eut-elle servit de véhicule pour diffuser la question climatique auprès d’une jeunesse pas nécessairement politisée.
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